Le Brexit c’est pour bientôt ! Si l’épais nuage de vapeur présent pouvait jusqu’ici laisser planer le doute, Le gouvernement du Royaume-Uni annonce aujourd’hui qu’il pourrait bien mettre les mains dans la réglementation de l’e-cigarette une fois le brexit achevé.
VERS UN REEXAMEN COMPLET DE LA REGLEMENTATION AUTOUR DE L’E-CIGARETTE ?
En réponse à un rapport parlementaire sur l’e-cigarette, le gouvernement a accepté de revoir la réglementation relative aux cigarettes électroniques lorsque la législation de l’Union Européenne cessera de s’appliquer comme prévu en mars 2019.
Dans sa réponse au rapport du Comité de la science et de la technologie de la Chambre des communes sur l’e-cigarette, le gouvernement a formulé des recommandations en vue d’un réexamen de la réglementation relative aux cigarettes électroniques «afin d’identifier les possibilités de changement après le Brexit».
Le comité avait recommandé dans son rapport sur les cigarettes électroniques, publié en août 2018, que les réglementations, « qui sont actuellement appliquées dans le cadre de la législation de l’UE« , soient modifiées dans le cadre « d’une transition plus large vers un environnement réglementaire plus proportionné aux risques« , dans lequel les restrictions, les règles en matière de publicité et les taxes «reflètent les éléments de preuve relatifs aux méfaits relatifs des divers produits de la vape et de tabac disponibles».
Dans sa réponse, le ministère de la Santé et des Affaires sociales a déclaré qu’il était déterminé à procéder à un examen « afin de réévaluer la réglementation en vigueur et de s’assurer que celle-ci continue de protéger la santé du pays« .
Il ajoute d’ailleurs « Nous rechercherons les domaines dans lesquels nous pouvons déréglementer de manière raisonnable sans nuire à la santé publique ou dans lesquels les réglementations en vigueur de l’UE limitent notre capacité à lutter contre le tabac. »
Le gouvernement s’est également engagé à «envisager de réexaminer la situation concernant le snus», un produit à base de tabac en poudre humide, actuellement interdit dans l’Union européenne. Le document de réponse indiquait qu’il examinerait si le snus favoriserait la «réduction proportionnelle des dommages».
Il declare : « L’objectif du gouvernement restera de mettre en place une approche proportionnée de la gestion des risques, qui protège les jeunes et les non-fumeurs, tout en permettant aux fumeurs d’avoir accès à des produits permettant de réduire les dommages. »
Le Ministre Steve Brine a déjà déclaré qu’il resterait ouvert à la levée de l’interdiction du snus, qui est actuellement légale en Suède et où les taux de tabagisme sont parmi les plus bas d’Europe.