En plus d’être un véritable dialogue de sourd, cela devient l’histoire sans fin ! C’est avec stupeur que nous découvrons le nouvel avis consultatif du Haut conseil de la santé publique (HCSP) publié il y’a quelques jours. Selon les « experts », le vapotage ne doit pas être proposée comme outil de sevrage du tabac par les professionnels de santé, faute de recul sur ses bénéfices et ses risques… Ce nouvel avis qui remplace un précédent daté de 2016 reste pourtant un recul considérable par rapport aux nombreuses études disponibles à ce jour.
LE VAPOTAGE « PAS CONDAMNE » PAR LE HCSP, LES FUMEURS SI…
Le vapotage ne doit pas être proposée comme outil de sevrage du tabac par les professionnels de santé, faute de recul sur ses bénéfices et ses risques, estime le Haut conseil de la santé publique (HCSP). « Les professionnels de santé qui accompagnent un fumeur dans une démarche de sevrage tabagique se doivent d’utiliser des traitements médicamenteux ou non ayant prouvé leur efficacité« , comme les patchs ou les gommes à la nicotine, juge cet organisme consultatif dans un avis publié lundi.
Selon lui, « les connaissances fondées sur les preuves sont insuffisantes pour proposer (les cigarettes électroniques) comme aides au sevrage tabagique dans la prise en charge des fumeurs par les professionnels de santé« . « Les bénéfices potentiels et les risques de l’utilisation à moyen ou à long-terme de cigarettes électroniques avec ou sans nicotine, ne sont pas établis à ce jour« , poursuit le HCSP, qui souhaite des études sur le sujet.
Véritable tremblement de terre en ce début d’année 2022 ou l’espoir demeurait, le HCSP déclare sans aucune gène ne pas condamner totalement ces produits, qui peuvent « être utilisés en dehors (ou en complément) d’une prise en charge dans le cadre du système de soin« . Alors même que de nombreux fumeurs pourraient être sauvé par cet outil de réduction des risques, c’est pourtant une condamnation sans appel que vient de prononcer le Haut conseil de la santé publique en faveur des millions de consommateurs de tabac.
Cet avis remplace un précédent daté de 2016, dans lequel le HCSP estimait que le vapotage pouvait « être considérée comme une aide pour arrêter ou réduire la consommation de tabac« . C’est donc une véritable marche arrière que vient de faire le Haut conseil de la santé publique et ce comportement ne sera pas sans conséquence pour la santé de nombreux fumeurs français pourtant désireux de se libérer du tabac.
Retrouvez l’avis relatif aux bénéfices-risques de la cigarette électronique du HCSP en intégralité à cette adresse.