Aujourd’hui, Les campagnes internationales contre la e-cigarette ont subi un contre coup ! En effet, un éminent activiste anti-vape du Royaume-Uni a été reconnu coupable d’avoir fait de fausses allégations et d’avoir fait preuve de partialité. Le Professeur Martin McKee, de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, avait été extrêmement critique face au rapport du PHE (Public Health England) qui annonçait que la e-cigarette était plus sûre que la consommation de tabac.
McKee semble s’être opposé au rapport qui annonçait que « les e-cigarettes étaient environ 95% plus sûres que le tabac« . Beaucoup de scientifiques britanniques l’ont soupçonné d’être responsable d’une partie de cette fameuse attaque anonyme dans la revue médicale « The Lancet« , qui affirmait que l’étude avait été financée par l’industrie de la vape. En réalité, l’étude a été payée et publiée par la Santé publique Anglaise et la statistique de 95% provenait d’une étude distincte financée par un groupe anti-tabac italienne.
Maintenant, un « Freedom of Information Act » (Acte de liberté d’information) prouve que dans les courriels privés avec Sally Davies, le médecin hygiéniste en chef du Royaume-Uni, McKee serait allé beaucoup plus loin. En effet, il aurait annoncé que l’origine de cette statistique venait de British American Tobacco. Evidemment, l’auteur de l’étude, David Nutt, un expert en toxicomanie respecté a lui remis les choses en place précisant que BAT n’avait rien à voir avec sa recherche ou avec cette fameuse donnée « de 95% plus sûr ». Hier, pour finir, British American Tobacco a clairement annoncé que ce chiffre ne venait pas de chez eux. Il semble donc que McKee ait simplement inventé cette allégation afin d’attaquer le rapport de Santé publique en Angleterre dont il n’aurait pas aimé les conclusions.
Les courriels divulgués confirment également que McKee était l’auteur de l’article publié par « The Lancet« . Beaucoup de groupes anti-tabac britanniques ont d’ailleurs critiqué celui ci lors de sa publication. En plus d’avoir critiqué les auteurs de l’étude du PHE, Il a farouchement critiqué la santé publique en Angleterre ; Fait intéressant à signaler, les e-mails font allusion à des conflits de personnalité entre McKee et certains directeurs principaux de l’agence de santé.
Ce qui est le plus inquiétant à propos de ces récentes révélations c’est que Sally Davies, un adversaire déclaré de l’e-cigarette aurait échangé des centaines de courriels avec un petit groupe de militants anti-vape. Des questions se posent sur ces groupes de pression et de militants dont beaucoup seraient financés par l’industrie pharmaceutique et qui semblent jouir d’un accès privilégié envers l’officier médical en chef du gouvernement.
Pendant ce temps un militant Anti-vape Californien, le professeur Stanton Glantz est confronté à de nouvelles critiques pour avoir trompé la recherche. Glantz a publié un document la semaine dernière affirmant que les e-cigarettes rendraient plus difficile l’arrêt du tabac, en dépit de la Cochrane Collaboration et du PHE qui ont dit de nombreuses fois le contraire. Son étude a été immédiatement déchiquetée par des experts, d’ailleurs les commentaires n’ont pas été tendres : « pas du tout scientifique« , « grossièrement trompeur» et pour finir «un travail de démolition non scientifique». Maintenant, le militant controversé, un ancien ingénieur de l’aéronautique est sous le feu autour d’un document antérieur à cette affaire.
Le tabagisme demeure la principale cause de décès évitable aux Etats-Unis et dans la plupart des autres pays occidentaux, aider les fumeurs à cesser de fumer et à empêcher les jeunes de commencer sont des priorités pour les experts de la santé à travers le monde. Mais beaucoup de ces experts remettent en cause les méthodes de leurs collègues les plus extrêmes. Ils font valoir que, même si cela se fait avec de bonnes intentions, les attaques malhonnêtes sur l’e-cigarette pourraient coûter de nombreuses vies.
Source : Blastingnews.com (Traduction intégrale par Vapoteurs.net)