À la veille du deuxième « Moi(s) sans tabac », en novembre, les supermarchés Leclerc réclament le droit de vendre des substituts nicotiniques. Ce n’est pas leur première tentative.
250 PARAPHARMACIES PRÊTES A VENDRE DES SUBSTITUTS NICOTINIQUES
« Dans la lignée de ses combats pour une santé plus accessible, le Mouvement E. Leclerc interpelle à nouveau les pouvoirs publics pour obtenir l’autorisation de vendre les substituts nicotiniques moins chers. » Publié le 23 octobre 2017, le communiqué tombe à la veille du lancement de l’opération « Moi(s) sans tabac », prévue en novembre.
Les supermarchés Leclerc notent que le remboursement forfaitaire de ces patchs et de ces gommes à la nicotine est passé de 50 € à 150 € en novembre 2016. Pour eux, cette mesure est insuffisante : « Si le taux de remboursement a un impact et encourage à l’arrêt du tabac, le coût d’achat du traitement y incite tout autant ». Raison pour laquelle ils réclament la possibilité de vendre ces produits à moindre prix.
Autre argument avancé par E. Leclerc : son réseau de 250 parapharmacies, « toutes confiées à des docteurs en pharmacie ».
Ce n’est pas la première offensive de ce groupement de supermarchés. Déjà, en 2014, Leclerc avait essayé d’obtenir le droit de vendre des substituts nicotiniques.
Source : Santemagazine.fr/