Alors même que le combat face au tabagisme semble loin d’être terminé, les attaques et les critiques se cristallisent aujourd’hui autour d’un seul phénomène : la fameuse « Puff », une e-cigarette jetable très en vogue. Selon le CNCT (Comité national contre le tabagisme), ce produit « est présentée comme un moyen de sevrage pour les fumeurs, alors que c’est un moyen de recrutement des non-fumeurs« .
LE CNCT, UNE HAINE FAROUCHE CONTRE LE VAPOTAGE !
A quelques jours du Mois sans tabac, le CNCT (Comité national contre le tabagisme) préfère concentrer ses attaques sur le vapotage et plus particulièrement sur le phénomène « puff ». Dans un entretien chez nos confrères de Vozer.fr, Amélie Eschenbrenner, chargée de communication du CNCT se lâche complètement sur un produit qu’elle semble haïr encore plus que la cigarette :
« Les gens fument moins de cigarettes, résultat les ventes de tabac sont en train de baisser. L’industrie de la nicotine a besoin de nouveaux consommateurs qu’elle trouve chez les jeunes et très jeunes. C’est pour ça que la puff existe. Elle est présentée comme un moyen de sevrage pour les fumeurs, alors que c’est un moyen de recrutement des non-fumeurs. C’est un objet de reconquête. »
Et si le problème ne venait que du phénomène « puff » qui fait également du mal au secteur du vapotage nous serions en mesure de la comprendre, malheureusement ce n’est visiblement pas suffisant pour la chargée de communication du CNCT.
« Vapoter une seule puff, c’est respirer 600 bouffées soit 2 paquets de clopes » – Vozer
Comment est-il encore possible aujourd’hui de faire un parallèle aussi stupide et infondé entre le vapotage et le tabagisme ? Bien que la « puff » ne soit pas la meilleure invention de l’industrie du vapotage, il est totalement hallucinant de dire que « respirer 600 bouffées » correspond à « 2 paquets de clopes« . C’est totalement faux et c’est même un discours extrêmement dangereux à quelques jours seulement du Mois sans tabac.
« Les jeunes deviennent addicts à la nicotine plus facilement que les adultes et peuvent passer rapidement à des produits nicotiniques plus dangereux comme le tabac. Et souvent ce n’est pas les puffs à 0% de nicotine qui sont achetées. » déclare Amélie Eschenbrenner.
Nous restons bien évidemment circonspect devant un tel discours qui n’est prouvé par aucune étude à ce jour. Ce fameux entretien étant tiré d’un article sponsorisé par l’ARS des Hauts de France, nous sommes de plus en plus inquiets de voir la communication qui sera proposé pour cette nouvelle édition du Mois sans tabac.