Dans un communiqué publié il y’a quelques jours, l’association « Sovape » déclare que dix-huit experts, dont Jacques Le Houezec, président de SOVAPE, ont officiellement demandé à l’Union Européenne de reconsidérer sa position sur le Snus.
UN APPEL AU GOUVERNEMENT SUÉDOIS, LEADER DE LA LUTTE CONTRE LE TABAGISME.
Dix-huit experts, dont Jacques Le Houezec, président de SOVAPE, ont officiellement demandé à l’Union Européenne de reconsidérer sa position sur le Snus. Clive Bates appelle le gouvernement suédois à promouvoir la stratégie de santé publique de réduction des risques tabagiques et à prendre un rôle de leader en Europe.
Voici un extrait d’un courrier traduit par Jacques le Houezec, vous le retrouverez en intégralité sur le site de l’association Sovape, l’original est visible sur le site de Clive Bates – The counterfactual.
27 juin 2017
A : Annika Strandhäll, Minister for Social Security, Government of Sweden
Ann Linde, Minister for EU Affairs and Trade, Government of Sweden
De : Clive Bates, Counterfactual (London) et ex-Directeur de Action on Smoking and Health (UK). Note : aucun conflit d’intérêt.
Chère Madame la ministre Strandhäll, Chère Madame la ministre Linde
Je vous écris afin de partager une lettre adressée à la Commission européenne par 18 experts en politiques de contrôle du tabac sur le remarquable succès que la Suède a obtenu en réduisant sa prévalence tabagique, et à appeler le gouvernement suédois à prendre un rôle de leader pour promouvoir la stratégie de santé publique de réduction du risque tabagique.
La Suède a de loin la plus faible prévalence tabagique de tous les pays développés, seulement 7 pourcents des adultes selon le dernier Eurobaromètre 458, comparé à une moyenne de 26 pourcents pour l’ensemble de l’UE. Sans aucun doute possible, ceci peut être attribué en premier lieu à l’utilisation du snus, qui fonctionne comme une alternative à très faible risque de consommation de tabac et de nicotine. Ceci s’est traduit par une diminution significative des maladies et de la mortalité prématurée en Suède. C’est la preuve que la stratégie de santé publique de réduction des risques fonctionne parfaitement sans aucun coût pour la collectivité, sans nécessiter de recourir à des mesures punitives ou coercitives, mais basée sur la participation volontaire des consommateurs informés, faisant le choix de protéger leur santé. (Voir la suite…….)