Le cancérologue Alain Livartowski défend la cigarette électronique, qu’il présente comme le moins nocif de deux maux.
Après avoir connu une croissance fulgurante ces dernières années, le marché de la cigarette électronique pourrait connaître un léger repli l’an prochain.
« La cigarette électronique a connu une progression très rapide et assez importante et elle est très utilisée par les fumeurs pour diminuer leur consommation de tabac. Donc il n’est pas très étonnant que cette progression se stabilise, ça ne me paraît pas complètement anormal« , commente, au micro de Sud Radio, Alain Livartowski, cancérologue à l’Institut Curie.
Signataire, en 2013, de l’appel de 100 médecins en faveur de la cigarette électronique, il défend son utilité dans une démarche de sevrage du tabac : « Pour les cancérologues, la cigarette électronique est un moyen de diminuer la consommation de tabac, voire pour certains fumeurs de permettre un sevrage tabagique. Je fais partie par exemple de l’appel de 100 médecins en faveur de la cigarette électronique parce qu’il me semble que c’est un moyen qui me paraissait intéressant pour se battre contre ce fléau qu’est le tabagisme et qui est responsable d’un nombre très important de décès chaque année en France.«
Même s’il reconnaît que la cigarette électronique ne peut pas être considérée comme complètement inoffensive, il explique avoir une certitude : « Elle est beaucoup moins nocive que le tabac« .