C’est historique pour le groupe « Enfants sans tabac » ! La Suisse était l’un des derniers pays en Europe à ne pas interdire la publicité pour le tabac à destination des jeunes. Ce retard va être comblé grâce à une une votation populaire et un petit « OUI » qui a eu lieu dimanche 13 février.
57% DISENT « OUI » A L’INTERDICTION DE LA PUBLICITÉ SUR LE TABAC
» C’est historique ! Nous avons gagné ! La Suisse protège enfin les jeunes de la publicité pour le tabac ! Le peuple suisse s’est exprimé en faveur de l’initiative #enfantssanstabac. Félicitations et un grand merci à toutes celles et tous ceux qui se sont engagés pour ce OUI « .
Le 13 février dernier, la population Suisse a pu se prononcer sur une initiative citoyenne concernant la publicité sur le tabac. Adoptée avec près de 57% des voix, cette initiative populaire ne se traduira pas dans la loi avant l’an prochain, mais dans ce pays qui reste « patrie des multinationales du tabac », les associations veilleront à ce que les dispositions de leur texte ne partent pas en fumée.
C’est historique ! Nous avons gagné ! 🎉 La Suisse protège enfin les jeunes de la publicité pour le tabac ! Le peuple suisse s’est exprimé en faveur de l’initiative #enfantssanstabac. Félicitations et un grand merci à toutes celles et tous ceux qui se sont engagés pour ce OUI ❤️ pic.twitter.com/gLp7Ke1lrl
— Enfants sans tabac OUI (@enfantsanstabac) February 13, 2022
Et autant dire que le résultat est accueilli de façon différente selon les protagonistes. « On est extrêmement contents. Le peuple a quand même compris que la santé est plus importante que les intérêts économiques« , a déclaré Stefanie de Borba, de La Ligue contre le cancer.
Pour sa part, un porte-parole de Philip Morris International déclare à l’AFP : « La liberté individuelle est sur une pente glissante« . Pour finir, certains élus dénoncent quant à eux la tendance hygiéniste et bien-pensante de la société. « On parle aujourd’hui de la cigarette, (demain) ce sera l’alcool, la viande » dit Philippe Bauer, membre du Conseil des États et député du parti Libéral-radical, qui critique également une « dictature du politiquement correct« .
Quid maintenant de la répercussion de cette interdiction sur l’industrie du vapotage et sur la publicité concernant la cigarette électronique en Suisse...