SUISSE : Vers une interdiction de la vente d’e-cigarette pour les mineurs

SUISSE : Vers une interdiction de la vente d’e-cigarette pour les mineurs

Avec l’autorisation des e-liquides nicotinés en Suisse en début d’année, une problématique à fait son apparition : La vente aux moins de 18 ans. Nécessité d’autorégulation pour certains, véritable scandale pour d’autres, les autorités helvètes travaillent sur la question. Récemment, le Conseil d’Etat a adopté un projet de loi pour limiter l’achat de produits liés au tabac et l’e-cigarette est évidemment concernée.


BIENTÔT ILLEGAL DE VENDRE DES PRODUITS DU TABAC AUX MINEURS 


Que ce soit dans un kiosque ou en magasins, il sera bientôt illégal de vendre des cigarettes à des mineurs. C’est en tout cas ce qu’espère le Conseil d’Etat. Ce dernier a adopté un projet de loi en ce sens ce mercredi, alors que Genève est à ce jour le seul canton romand à ne pas imposer un âge minimum à l’achat de tabac.

Le parlement cantonal devra encore se prononcer. Le conseiller d’Etat Mauro Poggia, chargé de la santé, se dit optimiste: «Une claire majorité devrait se dégager sur un tel sujet de santé publique; j’espère un vote avant la fin de l’année.»

L’interdiction vise donc les clopes, les échantillons gratuits distribués en soirée mais aussi le tabac à rouler, le tabac à chicha et la cigarette électronique. «Permettre à des mineurs de commencer à fumer par ce biais, c’est la porte ouverte à une consommation plus nocive, plus tard, avec du vrai tabac», estime le magistrat. 


UNE INTERDICTION DE LA PUBLICITE POUR PLUS D’EFFICACITE ?


Si une interdiction de la vente des produits du tabac aux moins de 18 ans semble une bonne chose pour le Dr. Jean-Paul Humair, président du Centre genevois de prévention du tabagisme, il pense également qu’il ne faut pas s’emballer : « C’est une mesure satisfaisante, qui va dans le sens des recommandations de l’OMS en matière de santé publique, note-t-il. Ce n’est cependant pas la stratégie la plus optimale pour lutter contre le tabagisme ». Une hausse des prix et l’interdiction de la publicité donneraient encore de meilleurs résultats, selon le praticien.

Le Service de la santé et l’Office de l’inspection du travail seront chargés de vérifier la légalité des ventes. Par ailleurs, la future loi promet des amendes de 1000 à 80’000 francs aux contrevenants, ainsi que la possible fermeture des commerces fautifs.

Source20min.ch/

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A propos de l'auteur

Rédactrice et correspondante Suisse. Vapoteuse depuis de nombreuses années, je m'occupe principalement de l'actualité suisse.