TABAC : La volonté compte pour 75% du sevrage.

TABAC : La volonté compte pour 75% du sevrage.

« Arrêter de fumer, ce n’est pas facile, mais c’est possible, à condition de le vouloir et d’être accompagné ! » C’est le message que feront passer des professionnels de santé, mardi, au centre hospitalier de Quimper, en écho à la Journée mondiale de lutte contre le tabac.

Le message de santé publique n’est plus focalisé sur les risques du tabac. « Nous préférons insister sur les bénéfices du sevrage tabagique. Par exemple, sur le fait que le risque de faire un infarctus du myocarde diminue de moitié en un an », décrit Maryse Tandé, l’une des infirmières de l’équipe cornouaillaise de soins et de liaison en addictologie. Le risque de cancer diminue aussi de moitié en cinq ans, celui de contracter un cancer du poumon approche, en dix ans, celui d’un non-fumeur. Les bénéfices, « ce sont également une amélioration du souffle, du goût, de l’odorat dès la première semaine, un teint retrouvé, une voix éclaircie et la respiration encore améliorée dès le premier mois », décrivent les infirmières Monique Larvor et Mireille Gautier, de la même unité territoriale, et la psychologue Sandrine Jaouen, de l’unité de tabacologie du centre hospitalier de Cornouaille.

« Arrêter de fumer, ce n’est pas facile car la dépendance au tabac abrite des ressorts comportementaux, physiques et psychiques parfois très ancrés, mais c’est possible », soutient Monique Larvor. « La volonté, c’est 75 % du chemin à parcourir. Le reste, c’est de l’accompagnement, après évaluation et orientation médicales, par des infirmières, une psychologue, une diététicienne. Ce peut-être le recours à des substituts nicotiniques, à l’hypnose (etc.) dans l’optique d’un sevrage progressif », complète-t-elle.


image_650_365Lever des freins


Le vapotage est-il conseillé ? « C’est une possibilité. Les études les plus récentes indiquent que la cigarette électronique comporte 95 % moins de dangers qu’une cigarette classique », relate Maryse Tandé. « Après il faudra mesurer l’impact de l’inhalation de ces substances chimiques sur le long terme. Inhaler, ça signifie que cela va dans le sang et les organes », prévient Monique Larvor.« Psychologiquement, elle peut-être utile à la démarche de sevrage. Elle permet de rompre avec le tabac sans s’affranchir brutalement de l’attachement à la gestuelle, à l’accessoire, qui participe de la vie sociale », ajoute Sandrine Jaouen. Se préparer à arrêter de fumer, c’est aussi se donner les moyens de lever des freins. « La crainte de grossir en est un, mais la prise de poids n’est absolument pas systématique. C’est intéressant d’y penser en amont d’une tentative de sevrage, afin d’adapter son hygiène de vie », signifie la diététicienne Anne-Gaëlle Voizard.

Source : Le Télégramme

 

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A propos de l'auteur

Co-fondateur de Vapoteurs.net en 2014, j'en suis depuis rédacteur et photographe officiel. Je suis un véritable passionné de vape mais également de comics et de jeux vidéos.