Utilisées seules ou avec des substituts nicotiniques et des médicaments, les thérapies comportementales se révéleraient être plus qu’efficaces pour arrêter de fumer.
Recourir aux interventions comportementales incluant les consultations de conseil individuelles, les consultations par téléphone, les méthodes d’auto-soutien, et avec le soutien de médicaments (tels que les substituts nicotiniques, le Bupropion et la Varenicline) serait le meilleur moyen d’arrêter de fumer.
Cette conclusion émane d’une étude scientifique américaine, qui a cherché à définir l’impact des différentes méthodes d’arrêt du tabac, pour déterminer lesquelles fonctionnaient le mieux. Les thérapies comportementales, seules ou associées à l’usage de la médication, ont donc obtenu les meilleurs résultats selon ces experts, qui ont présenté leurs recherches dans la revue Annals of Internal Medicine datée du 22 septembre.
Augmenter le taux d’abandon du tabagisme de 7 à 13 %
Selon leurs mesures, les consultations et les moyens d’auto-assistance ont permis d’augmenter le taux d’abandon du tabagisme de 7 à 13 % chez les fumeurs étudiés, en comparaison aux taux de 5 à 11 % obtenus par les fumeurs n’ayant pas bénéficié de ces thérapies.
En recourant aux médicaments, le taux de sevrage tabagique a même atteint 10 % parmi les fumeurs soumis à un placebo, et 17 % chez ceux qui utilisaient des patchs de substitut à la nicotine. Enfin, les fumeurs à qui l’on avait prescrit du Bupropion et de la Varenicline ont, eux, doublé leur chance de ne plus toucher une cigarette. Ce même groupe d’experts avait déjà établi, en 2009, des recommandations sur cette même problématique à destination des médecins.
Source : Ouest-France