La SMEREP sort une étude sur le Moi(s) sans tabac, 20% des étudiants et 30% des lycéens ne souhaitent pas arrêter de fumer.
DES MESSAGES DE PREVENTION QUI ONT PEU D’IMPACT !
Malgré les messages de prévention reçus de plus en plus tôt, notamment ceux du Ministère de la Santé qui reconduit en novembre son opération « Moi(s) sans tabac » et en adéquation avec la tendance générale constatée dernièrement, le nombre d’étudiants français fumeurs est en hausse cette année. Et la proportion d’étudiants et lycéens souhaitant arrêter de fumer ne baisse que légèrement.
Selon l’étude Santé conduite par Opinion Way, pour la SMEREP, 26% des étudiants se déclarent fumeurs occasionnels ou réguliers. Contre 22% l’an passé. Parmi eux, près de 20% ne souhaitent pas arrêter de fumer. Toutefois, si l’on fait un focus sur les étudiants d’Ile-de-France, la tendance est inversée. Puisque l’année dernière, ils étaient 29% à se déclarer fumeurs. Ils sont désormais 26%, un chiffre en légère amélioration.
Concernant les lycéens français, 15% se disent actuellement fumeurs. Dont plus de 30% ne souhaitent pas arrêter de fumer. Une tendance qui s’améliore globalement. Puisqu’en 2016 ils étaient plus d’un lycéen sur deux à ne pas souhaiter arrêter le tabac dans les douze prochains mois.
LES MOTIVATIONS POUR L’ARRÊT DU TABAGISME
Pour les étudiants et lycéens souhaitant arrêter de fumer, leur principale motivation est la préservation de leur santé (avec respectivement 62% et 47 %). Ils sont ensuite 40% des étudiants et 33% des lycéens à vouloir arrêter la cigarette pour des raisons financières. Et plus d’un tiers, afin d’éviter les effets esthétiques (dents jaunes, haleine…).
Enfin l’étude SMEREP révèle que les ex-fumeurs ont majoritairement arrêté le tabac par la volonté seule (86% des étudiants français). En outre, les moyens pour arrêter de fumer sont beaucoup plus diversifiés en Ile-de-France, avec la E-cigarette (9% des étudiants d’Ile-de-France), la Gum (6%) ou encore l’Hypnose (3%) et la médecine douce (3%), alors que pour les étudiants français, ces méthodes sont quasi-inexistantes.
Source : Mcetv.fr