Pour arrêter de fumer, la cigarette électronique fonctionne parfaitement ! Pourtant, cela ne convainc pas certaines personnes qui lance à travers une start-up un nouveau produit pour quitter le tabagisme et contrôler le dosage de nicotine : DitchPen. Si en France nous connaissons déjà Enovap sur ce créneau, au Canada, la nouvelle start-up Ditch Labs envisage d’enrayer la dépendance au tabagisme grâce à l’intelligence artificielle et à son dispositif unique au monde.
FAIRE MIEUX QUE QUE LA DÉPENDANCE AU VAPOTAGE ?
« Le problème, c’est que le vapotage a remplacé la cigarette traditionnelle, explique Laurent Laferrière, PDG et cofondateur de l’entreprise fondée l’an dernier. Mais la cigarette électronique n’est pas conçue pour arrêter de fumer. La dépendance persiste. ».
C’est dans cette optique qu’est apparue DitchPen, un vaporisateur ressemblant à une cigarette électronique qui contrôle le dosage de nicotine pour la réduire progressivement au fil du temps. Avec ce produit, on retrouve une application qui apporte des solutions en temps réel si l’usager a trop besoin de nicotine. Avec DitchPen, la start-up montréalaise veut enrayer la dépendance au tabagisme grâce à l’intelligence artificielle et son dispositif unique au monde.
« Il n’y a aucune solution sur le marché qui s’attaque à l’interaction psychologique et physiologique. Par contre, notre appareil, qui est lié à une application avec des algorithmes, permet de détecter les “craving”. On peut ainsi avertir le fumeur que leur consommation est en hausse. Le dispositif peut même envoyer des inhalations placebo, sans nicotine. » déclare le PDG.
En cas de hausse anormale de la consommation de nicotine avec l’appareil, l’application alertera l’utilisateur et pourra même lui recommander des solutions comme des exercices de respiration, afin de contrôler ses envies. Il pourra aussi le renseigner sur sa consommation : fume-t-il lorsqu’il s’ennuie, lorsqu’il est stressé…
Pour développer sa technologie et obtenir les approbations nécessaires de l’État, Ditch Labs vient de récolter 1,3 million $ lors d’une première ronde de financement. Sans gène, Laurent Laferrière déclare » On fait ce que bien des entreprises de cigarettes électroniques auraient pu faire si elles avaient vraiment voulu combattre la dépendance à la nicotine, ajoute le patron de la start-up. Le but ultime, c’est d’enrayer le tabac et le vapotage. ».