Une politique fédérale en mutation
L’administration Trump, après avoir initialement adopté une position stricte contre les arômes dans les produits de vapotage, a progressivement assoupli sa posture. En 2020, une interdiction ciblée a été mise en place, visant principalement les cartouches aromatisées autres que le tabac et le menthol, tout en laissant les systèmes ouverts et les produits jetables largement disponibles . Cette approche a été critiquée pour son efficacité limitée, notamment en raison de la prolifération des vapes jetables non réglementées .
Par ailleurs, l’administration a relevé l’âge légal pour l’achat de produits de vapotage à 21 ans, en collaboration avec l’industrie du vapotage . Cependant, des critiques ont émergé concernant le maintien sur le marché de certaines saveurs attrayantes pour les jeunes, comme le menthol et des arômes sucrés, ce qui a été perçu comme une concession à l’industrie au détriment de la santé publique .
Une industrie en quête de reconnaissance
Malgré ces défis réglementaires, l’industrie du vapotage continue de plaider pour une reconnaissance de ses produits comme alternatives moins nocives au tabac combustible. Des entreprises telles que Njoy ont récemment obtenu des autorisations de commercialisation pour des produits aromatisés au menthol, marquant une première dans l’approbation de saveurs non tabac par la FDA . Cependant, ces autorisations ne signifient pas une approbation de sécurité par la FDA, mais plutôt une reconnaissance que ces produits peuvent être commercialisés légalement.
Vers une nouvelle ère réglementaire ?
L’avenir du vapotage aux États-Unis reste incertain. Des entreprises comme Triton Distribution contestent les décisions de la FDA devant la Cour suprême, arguant que les directives de l’agence sont incohérentes et pénalisent injustement les fabricants de produits aromatisés . Une décision favorable pourrait ouvrir la voie à une réévaluation des politiques actuelles, potentiellement sous une administration plus favorable à l’industrie du vapotage.